Cachez ce saint en qui je ne saurais croire !

Cachez ce saint en qui je ne saurais croire !

Les saints sont durs et douloureux au moment de la renaissance
Pour accueillir les pèlerins et leur offrir une coupelle.
Entre les tympans langoureux, ils sortent en reconnaissance,
Parfois même d’un souterrain, d’une crypte ou d’une chapelle.

Moi, j’étais chérubin timide et me cachais entre les voûtes
Pour y guetter les pèlerines d’où pointaient les plus jolis seins.
Allongé sur la pierre humide, j’ai laissé tomber quelques gouttes
Dans le bénitier en verrine trônant dans le chœur sacro-saint.

Abbaye de Sainte-Foy à Conques, France.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *