Pardon, n’avez-vous pas vu ma pastèque ?

Pardon, n’avez-vous pas vu ma pastèque ?

Dans les forêts profondes, dont celle derrière chez moi,
Se livrent des banquets et des dégustations.
Les fruits venus du monde provoquent autant d’émois
Qu’ils viennent à manquer en cas de privation.

Les tranches de pastèque sont tant appréciées
Qu’elles servent de monnaie aux découpeurs de bois
À payer l’hypothèque pour ce qu’ils ont scié
À tous les gros bonnets et aux loups qui aboient.

Car enfin ce printemps qui était en retard
Est arrivé à temps juste à la fin du mois.
Les orages éreintants qui étaient trop fêtards
Ont grossi tant et tant les eaux derrière chez moi.

Dans la forêt d’Eschenberg derrière chez moi.

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