
Mon chat se plait, comme les vaches, à regarder passer les trains ;
J’l’entends, au train où vont les choses, ronronner en mode vibromasseur.
Mon gros matou, fier et bravache, se laisse aller avec entrain
À subir la métamorphose de l’oisif qui devient chasseur.
En attendant, le chat paresse comme si sa vie en dépendait,
Allongé devant la fenêtre, accro à s’emberlucoquer,
Jusqu’à ce qu’enfin apparaisse une proie à vilipender ;
Petit oiseau qui vient de naître, tombé du nid, prêt à croquer.
Tableau de Lena Kashigin.
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