
Afin que le bonheur arrive, il faudrait que la peur s’en aille ;
La peur du chasseur à l’affût ou bien la peur du mâle en rut.
Et je me sens à la dérive parmi tous ces regards canailles,
Ceux qui passent outre mon refus et se conduisent comme des brutes.
Afin que le bonheur existe, j’aimerais bien me sentir nue
Sans me retrouver sans défense ni crainte d’être violentée.
Si la satisfaction persiste, je me sentirais soutenue
Si je ne recevais nulle offense, contre mauvaise volonté.
Le paradis aux mille vierges n’est qu’un vieux rêve phallocrate
Et pourquoi pas mille étalons promis au gynécée céleste ?
Là, je lorgnerais sur les verges comme une femelle autocrate
Sans chemise et sans pantalon mais pour une chanson de geste.
Tableau d’Adrienne Stein.
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