Comme une araignée au plafond

Mon poids descend sur la balance comme une araignée du plafond
Qui m’affole pour que je sache qu’elle signe un matin de chagrin
Avec mes peurs qui recommencent à me faire toucher le fond
Pour remonter avec panache dès que l’espoir remoud son grain.

Les démons sucrés de la vie sont trop durs à éliminer ;
Chaque bouchée de friandise m’ancre un peu plus au désespoir.
Ce Dieu odieux sera ravi, lui qui m’avait déterminé(e)
À souffrir de ma gourmandise et d’un ventre rond sans espoir.

Tableau de Shiori Matsumoto

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