
Parce que c’est plus beau à six mains et plus harmonieux sur sept cordes,
Les Parques jouent des ritournelles avec le fil des destinées
Afin de voir des lendemains chanter sans la moindre discorde
Et afin que se renouvellent des milliers d’échos combinés.
Échos qui sonnent comme des accords selon les dynasties de gammes
Qui se retrouvent, vies après vies, pour continuer leurs jeux de rôles.
Si j’ai trop servi de raccord avec toutes mes familles d’âmes,
Sans fin j’y demeure asservi au titre de porte-parole.
Je suis cette septième corde qui tremble et vibre en résonance
Par toutes les combinaisons que trente phalanges interprètent.
En conséquence, je vous l’accorde, j’ai dans le cœur la rémanence
De toutes les déclinaisons des caractères qui s’y prêtent.
Tableau de Getahun Assefa Balcha
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