
Souvent j‘ai beau me concentrer sur un sujet déterminé,
Ma pensée subit l’attraction d’un trou béant de digressions.
Alors l’objectif décentré dans un flou indéterminé
M’entraîne dans une abstraction d’îles pavées de transgressions.
J’y fait naufrage fréquemment pour échapper à la tourmente
De choses sérieuses et ennuyeuses où d’autres y trouvent du plaisir
Mais j’y découvre subséquemment l’irréalité qui m’aimante
Vers d’inattendues et joyeuses opportunités à saisir.
Tous les trésors que j’ai puisés n’ont pourtant aucune valeur,
Toute l’eau que j’y ai goûtée ne décante aucune saveur
Mais quand le corps a épuisé toute ma précieuse chaleur,
Le cœur et l’âme viennent écouter la petite voix du rêveur.
Tableau d’Eric Pedersen sur https://www.boumbang.com/eric-pedersen
Laisser un commentaire