Quand rôde la sirène

Quand elle rode entre deux eaux, cachée derrière les roseaux,
Nul ne saurait l’apercevoir ni même ne saurait prévoir
La nature de ses intentions à moins de faire très attention
Aux cris des oiseaux qui trahissent l’avancée de l’instigatrice.

Quand vous apercevrez son corps, sans doute vous pourriez encore
Fuir et rejoindre la terre ferme avant que ses bras vous renferment
Contre sa poitrine opulente et sa plastique corpulente
Pour vous proposer d’en jouir avant de vous évanouir.

Trop tard ! Et ses lèvres pulpeuses goûtent votre chair sirupeuse ;
Ses doigts enserrent votre sexe, vous abandonnez tout réflexe
Et quand vient la petite mort, alors que la sirène mord,
Par le meilleur, elle vous déguste à pleine dents dans votre buste.

Tableau de Barbara Tyson

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *