
Mourir d’aimer, aimer mourir, un paradoxe pour la vie
Qui nous promet dès la naissance notre achèvement programmé
Car tout va devoir concourir à atteindre la fin du devis
En acceptant, en connaissance, d’être enterré ou bien cramé.
Combien au début j’ai haï cette détestable promise
En divorçant d’avec la mort pour une maîtresse éternelle !
Mais c’est la vie qui m’a trahi pour la maladresse commise
Par Adam et Ève, à tort, et une pomme originelle.
Peut-être suis-je déjà mort sans le savoir depuis longtemps
Et j’erre dans un monde à l’envers dans des conflits exponentiels.
Un non-sens pour le matamore qui poétise au fil du temps
Ses pensées en prose et en vers sur ses problèmes existentiels.
Illustration de Roger Creus Dorico.
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