
Je vais souvent chez la fleuriste lorsque je suis d’humeur morose
Car elle s’affuble en soliflore avec des bandes d’organdi.
Elle me tend d’une main naturiste, après l’avoir humée, sa rose
Et de peur qu’elle ne se déflore, j’arrose le bouton brandi.
Ah qu’il est doux de jardiner et de suivre les plates-bandes
Qui mènent derrière les bosquets pour effeuiller sa marguerite.
Point n’est besoin de badiner ni de baiser en contrebande
Puisqu’il suffit juste d’un bouquet pour vivre l’amour émérite.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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