À quoi penser me direz-vous quand l’inspiration ne mord pas ?
Il suffit de s’asseoir par-terre et regarder au fil de l’eau
Sans s’occuper, je vous l’avoue, de faire un bide, mea culpa,
Passer à côté d’un mystère mais laisser le temps faire son boulot.
Et tandis que le temps travaille à filer sa trame de vie,
Partons dans nos aquapensées même au risque de s’y noyer.
Il faudra bien, vaille que vaille, qu’apparaissent quelques envies
Pour se perdre et se dépenser dans le flot d’idées côtoyées.
Jamais filet n’est assez grand pour la pêche miraculeuse
De trésors glanés sans effort qui raconteront quelque chose.
Peu à peu, en les intégrant, cette récolte fabuleuse
Délivrera ses métaphores d’où naîtra ma métamorphose.
Tableau de Hanna Silivonchyk sur https:www.liveinternet.ruusers4248621post178925949 .
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