
Sur la poitrine consentante, le chaton gris s’est allongé
Pattes arrières sur le giron, pattes avant sur les mamelons.
Chacun sa musique d’entente, chacun son câlin prolongé,
L’âme qui s’adapte au ronron, éperdue dans les cheveux longs.
Bercé de respiration douce, le chaton gris est rassuré
Endormi si profondément que le temps s’est évaporé.
Hypnotisé par les secousses d’un cœur de tensions épuré
Abandonné à l’agrément de sa maman commémorée.
Tableau d’Anna Bezklubaya.
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