
Qu’il est bon de se plonger nue dans le bain vert de la nature !
Qu’il est bon de sentir les gerbes de fleurs follettes et sauvages !
Jeune beauté, jeune ingénue, ton corps à la température
De la Terre et des hautes herbes produira ses plus grands ravages.
Déjà le Soleil y succombe en le caressant de chaleur
Et l’air qui n’en est pas de reste, souffle le vent dans tes cheveux.
Les arbres, pourtant rigides, tombent sous le charme des courbes en valeur
Soulignées par les ombres prestes qui osent exprimer tous leurs vœux.
Lève-toi pour me rincer l’œil, toi, le poète observateur
Qui doit jouir dans son poème de la pureté de l’accord
Et enfermer dans un recueil l’apothéose au spectateur
Qui retrouvera sa bohème dans la nudité de son corps.
Photo de Marianna Rothen sur https:designobserver.comfeaturemarianna-rothen38954?utm_source=twitter&utm_medium=twitter .
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