

Peu me chaut de m’assujettir à des amours aléatoires
Et je préfère vivre seule plutôt que vivre mâle menée.
Je refuse d’aller m’abêtir à cette destinée notoire
Qui pousse mon corps sous la meule pour affûter mon âme née.
Mais le diapason de l’amour vibre au contraire à contrecœur
Et son accord va à l’encontre d’un concerto en solitaire ;
Un impromptu teinté d’humour adoucit les mœurs et le cœur
Qui privilégient la rencontre d’un autre cœur célibataire.
Conjuguer avec quatre-z-yeux m’aide à voir tout et son contraire
Et cuisiner avec deux cœurs permet à l’amour de s’étendre.
Qu’y a-t-il de plus délicieux que laisser l’autre nous distraire
Et nous surprendre par la liqueur des eaux de la carte du tendre ?
L’amour fait voyager plus loin et nous ménage nos montures.
Si nous savons vieillir ensemble sur le chemin des amoureux,
Sans doute, les efforts conjoints continueront cette aventure
Au-delà de ce qui nous rassemble vers un long repos langoureux.
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