

Dans mes souvenirs de l’enfance déformés d’y avoir trop pensé,
J’étais sans doute un ailé-faon à défaut d’être cerf-volant
Car je me revois sans défense fuyant afin de compenser
La peur qu’aurait un éléphant devant un rat mirobolant.
Mais grâce aux ailes de papillons – puisque la peur donne des ailes –
J’ai su échapper au malheur d’avoir perdu mon cœur d’enfant.
Hélas, le joyeux carillon de mon réveil fait trop de zèle
Et je me réveille en chaleur, tout en sueur, mais triomphant.
Tableaux de Catrin Welz-Stein.
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