
Lorsque le jour sera levé sur nos deux corps tachés d’amour,
Lorsque l’aube révélera nos accouplements sur les draps,
Lorsque un vent aura relevé les rideaux épais de velours,
Alors tu te réveilleras et, sur mes pigments, t’étendras.
Mes fleurs de passions sur tes cuisses, mes branches autour de ton bassin,
Tes rouges baisers répandus comme auréoles de cerises,
Quelques grappes de fruits qui glissent de ta poitrine entre les seins,
Puis vers la vallée défendue d’un buisson ardent de surprises.
Alors tu seras fécondée de toutes ma vie en couleurs,
De ma façon de voir le monde et de mes reflets enchantés.
Bientôt de ton corps inondé naîtra sans un cri de douleur
L’exposition la plus profonde de notre chef d’œuvre enfanté.
Tableau de David Agenjo.
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