
Vêtue d’une robe couleur de Lune selon le quartier du moment
Et d’un corsage où deux soleils n’avaient pu se départager,
Elle jouait de façon opportune des éclipses sur le firmament
Avec une Terre presque pareille et une autre désavantagée.
La nuit tombait sous la calotte qui couvrait le mont de Vénus
Et l’on ne voyait que deux jambes sortir d’un trou noir mystérieux
Qui dévoilait une culotte avec des étoiles en bonus
Aux écoliers assez ingambes pour satisfaire les curieux.
Moi, j’étais souvent dans la Lune, le regard fixe entre les astres
Qui rebondissaient sur l’orbite de mon professeur en jupon.
J’avais l’attention peu commune sur les plis de son épigastre
Et aujourd’hui Satan m’habite encore au souvenir fripon.
Tableau de Catrin Welz-Stein.
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