Chevelure de Nuit

Chevelure de Nuit

Les nuits d’été sans retenue,
Il m’arrive de m’allonger
Les bras en croix dans l’herbe verte
Et jouer à l’observatoire.
Je contempla alors à l’œil nu
Les étirements prolongés
Dans l’espace à la découverte
De prophéties divinatoires.

Vénus qui montre le chemin
À mars qui rougit faiblement
Devant la taille de Jupiter
Et sa descendance de lunes.
Et puis Saturne qui prend la main
D’Uranus maladroitement
Pour traîner autour de la Terre,
En procession fort opportune.

Les bras déployés en spirales
Semblent chevelures d’étoiles
D’une féérie de déesses
Qui dansent autour d’un trou noir.
Énergétiques et minérales,
Réunies comme mille voiles,
Gonflées d’angéliques prouesses
Dans un fantastique entonnoir.

Et la Voie Lactée devient Femme
Aux cheveux d’astres indéfinis
Qui brillent d’autant de soleils
Qu’un firmament illimité.
Divine Mère de mon âme
Qui m’élève vers l’infini
À la rencontre des merveilles
Au sein de son intimité.

Tableau de xxx.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *