
En observant mon fond de l’œil, le nez collé sur ma psyché,
J’aimerais capter l’émotion jaillie d’une éruption d’idées.
Je reste longtemps sur le seuil en espérant voir ce cliché
D’un négatif en commotion ou d’un positif débridé.
Mais comme les yeux qui reflètent les sentiments les plus profonds,
Mon beau miroir, lui, réfléchit mon univers et son revers.
À sa frontière se complètent ce qui monte et qui se confond
À mon image dégauchie de ma perception à l’envers.
Sans doute, dans cet antimonde, mon destin s’écoule à rebours ;
Je nais au moment de ma mort et je m’éteins à ma naissance.
Mon âme s’enfuit, vagabonde, à grands roulements de tambour,
Vers ce miroir dont l’oxymore oublie toute sa connaissance.
Tableau de Daria Petrilli sur http:manachepoetry.blogspot.compblog-page_71.html .
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