Dans les murs

Mon passé gravé dans le marbre est fixé pour l’éternité
Et les briques de ma mémoire s’empilent dans les murs du temps,
Et tous ces murs constituent l’arbre de toutes mes fraternités
Des races blanches, jaunes et noires et mes prochains gènes mutants.

Mais où sont passés tous ces murs ? Dans le grand trou noir du passé ?
Quatorze ou quinze milliards d’années de murs et briques empilées…
Et mon présent, déjà trop mûr, me semble alors outrepassé,
Inexorablement condamné dans un néant à compiler.

Tableaux de Beth Conklin.

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