L’imaginaire

Juste une phrase de l’histoire me donne le fil conducteur
Pour partir dans l’imaginaire qui marie lettres aux papillons.
Car les papillons, c’est notoire, butinent lectrices et lecteurs
Quand ce fil extraordinaires brille de reflets vermillon.

Avec un morceau de musique, c’est un autre chemin qui s’ouvre
Où j’avance les yeux bandés en ouvrant grand mes pavillons.
Toute ma mémoire amnésique retrouve dans les chênes rouvres
Toute la nature achalandée aux gazouillis des oisillons.

Tableaux de Jane Lasenby.

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