
Rendons au Phénix sa femelle qui demeure encore méconnue
Car elle renaît, non pas des cendres, mais renaît de sa vapeur d’eau.
Elle s’évapore pêle-mêle dans une alchimique cornue
D’où elle commence à redescendre enveloppée dans un rideau.
Elle en recouvre sa nudité comme une tunique pudique
Et repart comme elle est venue dans un nuage phosphoré.
S’il reste un peu d’humidité après son retour fatidique,
Ce sont ses pensées malvenues qu’elle abandonne à la forêt.
Si par hasard dans la clairière brûle un feu sans se consumer,
Approchez-vous sans faire de bruit et observez le haut des flammes.
Là, apparaît l’âme guerrière enveloppée dans la fumée
Qui retombe en une fine pluie sous l’apparence d’une jeune femme.
Tableau de Steven Kenny sur https:www.kaifineart.comstevenkenny?m=1 .
Laisser un commentaire