
En rez-de-chaussée, ma voisine s’allonge nue sur sa terrasse
Mais, coiffée d’un grand sombrero qui ne laisse rien voir de sa peau.
Je m’tord le cou de ma cuisine voir si un vent la débarrasse
En emportant le sombre héros qui se croit pudique chapeau.
Mais bisque ! Bisque et bisque rage ! Son galurin reste attaché
Malgré le Mistral qui emporte ses chaises au diable vauvert.
Et le comble, c’est quand vient l’orage, qu’elle savoure empanachée
En dansant nue devant ma porte pour narguer mon côté pervers.
À l’aube, elle salue le soleil, le veinard admire ses seins ;
Le soir, elle prie au crépuscule, les bras et les jambes ouverts ;
Chaque fois qu’un coup de vent balaye le chapeau résiste à dessein
Me laissant juste un minuscule échantillon de peau offerte.
Photo d’Angelesgorgeous.
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