
Les livres écrits par une femme sont souvent lettres écharpillées
Sous la pression phallocratique qui l’a qualifiée de diablesse.
Mais plus les coups seront infâmes, plus ses lettrines éparpillées
Seront bien plus acrobatiques car sa force est dans sa faiblesse.
Mon âme lit dans Amélie, mon cœur écrit Alexandrie
Mon corps parcourt Éléonore à l’esprit de Marie-Capri.
Je me pâme de leurs homélies, je dévore leurs pages attendries
Des mots d’amours les plus sonores qui s’échappent de leurs manuscrits.
Saurais-je lire entre les lignes leurs cris à l’encre sympathique
Et les nombreux sous-entendus dissimulés en périphrases ?
Assurément, elles sont malignes et mettent un tact systématique
À éviter malentendus et le style pompeux de l’emphase.
Tableau de Marta Orlowska sur https:www.behance.netgallery4262059Surreal-Storybook-Ladies .
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