
Autant mes poèmes ont des pieds, autant mes rêves ont des souliers
Et mes souliers ont voyagé dans des endroits inaccessibles.
Un jour, j’ai pris le contrepied et dit à Dieu : si Vous vouliez (†)
Remplacer mes yeux grillagés par d’autres, je verrais l’impossible ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait, je pris l’ascenseur vers le ciel
Et reçu un appareillage de chaussures de toutes sortes.
L’autre côté, très étoffé, de l’univers circonstanciel
Ressemblait à des quadrillages d’anges ouverts sur mille portes.
J’ai vu plus grand que l’univers, j’ai vu le temps d’avant le temps,
J’ai vu plus vite que la lumière et au-delà de l’infini.
Je l’écris souvent dans mes vers malgré l’aspect déconcertant
Qu’il vous inspire, dès la première impression d’embrouillamini.
(Tableau de Vincent van Gogh.
† : Je tutoie Dieu évidemment mais si je le vouvoie ici, c’est pour la rime, bien entendu.)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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