 
            Trop de sécurité appelle	un sentiment de confiance
Lequel, à mon corps défendant,	menace d’insécurité.
Plusieurs épisodes m’interpellent	où, en dépit de toute méfiance,
Je me suis rendu dépendant	d’un manque de maturité.
Combien me faut-il de serrures	et où faut-il cacher les clefs ?
Et les copies de celles-ci	resteront-elles hors de portée ?
Les voleurs ont-ils la carrure	d’ouvrir tout ce que j’ai bouclé ?
J’en frise des crises d’épilepsie…	qui ne m’auront rien rapporté !
Vous me croirez si vous voulez,	par un excès de sauvegardes
Qui me maintenaient dans l’esprit	qu’il ne pouvait rien m’arriver,
Mes données se sont chamboulées	et j’ai tout perdu par mégarde,
Mea culpa, je l’ai compris,	d’une vie superlativée.
Tableau de Lizzie Riches.

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