
Coquelicot, tu m’étincelles avec ton rouge sang si lourd
Qu’il a dans mon cœur profilé un amour du plus bel effet !
Coquelicot, tu me rappelles avec ta jupe de velours
Toutes les robes faufilées de brindilles pour faire des fées !
Coquelicot, je t’ai cueilli ; coquelicot, tu m’as trahie
Car tu t’es fané aussitôt que j’ai voulu te conserver.
Mais de mes larmes recueillies, tu reviens toujours ébahi
Pour fleurir buttes et coteaux d’un écarlate renversépréservé.
Coquelicot, tu reviendras quand tu voudras, quand tu pourras
Car tu es la fleur éternelle qui me renouvelle ma joie.
De mon cœur rien ne retiendras car dans ta mémoire mourra
Ma flamme d’amour sempiternelle qui brûle comme un feu grégeois.
Tableau de Lyse Marion.
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