

Le cœur transpercé d’une flèche ne guérit plus mais il survit.
Il survit grâce à l’antidote que l’amour donne au goutte à goutte.
Sans ce remède, le cœur revêche se sent à l’amour asservi
Et de carapace se dote car de rencontres se dégoûte.
Flèche que n’es-tu inaltérable à cette cruelle habitude
Qui noie l’amour de quotidien qui mithridatise et me blâme !
Cupidon, ange misérable ! Prends ton venin d’ingratitude
Et vise le bulbe rachidien pour me le déverser dans l’âme !
Tableaux de Christian Schloe.
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