
La femmoiseau autocritique sait d’expérience que les voleurs
Lorgnent ses œufs pour les manger – car une famille à nourrir.
Lors elle adopte une politique qui n’expose que fausses valeurs
Dans un nid fort bien arrangé par un gardien prêt à mourir.
Les vrais œufs, bien sûr sont cachés dans des coffres en banque Suisse,
Dissimulés par des montagnes aux plumes d’apparat grandioses.
À ce propos, ils sont tachés de mauve tout autant que l’on puisse,
Sur une coquille champagne qui en assure la symbiose.
Or, le jour où les œufs éclosent, les mères évaluent leur butin.
Les mâles sont prêts à voler et se lancent dans la corrida.
Les femelles restent en maison close mais ce ne sont pas des putains
Car elle apprennent à convoler avec leurs meilleurs candidats.
Tableau de Catrin Welz-Stein.
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