Les portes des équinoxes

À l’heure du midi du solstice quand le soleil est au zénith
Au jour de ce premier printemps s’ ouvre une porte un temps donné ;
Quelques instants dans l’interstice retombe une pluie d’eau bénite
Comme si le seuil, en suintant, pleurait l’hiver abandonné.

Aux antipodes, en automne, la même porte, au même instant,
Courbe la flore dans l’espace entre les arbres alignés.
Quelques secondes monotones s’écoulent en manifestant
Un étrange silence qui passe en cérémonie assignée.

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *