
Instantanément d’une flèche, l’amour s’insinue dans le cœur
D’où va partir un feu ardent pour raviver les braises éteintes.
Subitement une flammèche surgit d’un sourire moqueur
Qui s’embrase en regard mordant puis, dans la chaleur d’une étreinte.
Cupidon maîtrise son art et la science des poisons
Qui transmet ce virus mortel qu’est paradoxalement la vie.
Encore plus rusé qu’un renard, il guette ses proies à foison
Pour décocher ses immortels traits de désir qui les ravit.
L’amour ne dure qu’un instant mais l’on se jure fidélité
Pour y construire sa chapelle et y fonder une famille.
Cupidon revient nonobstant continuer l’hérédité
Avec ses flèches de rappel enduite d’amour qui fourmille.
Tableau de Joshua May
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