
J’ai longtemps cru que le soleil se prolongeait en février
Et que l’éveil de la nature n’était que juste conséquence.
J’ai cru que le vent qui balaye les perpétuels genévriers
Répondait à la signature d’un renouveau plein d’éloquence.
Il est bizarre autant qu’étrange qu’aucun honneur ne soit rendu
Envers la jeune Floréale, cette petite fée printanière.
C’est elle qui décore d’orange et de rouge-et-or répandus
Cette renaissance idéale dans les étendues sapinières.
Tableau de Joshua May
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