Dans la tête

Il pourrait paraître incroyable qu’aussi simple soit mon labyrinthe,
Mais mes instincts organisés ont trouvé leur terrain d’entente.
Mes phobies les plus effroyables, tapies aux impasses succinctes,
Surgissent désorganisées et laissent place à la détente.

Évidemment quand vient la nuit, mon cerveau reptilien s’anime ;
Le petit avion dans la tête brasse l’air dans un tintamarre ;
Tous les vieux démons de minuit courent sous brassard anonyme
Et se rassemblent pour la fête au festival des cauchemars.

Mais tout cela n’est qu’illusion cachée derrière ce dédale,
Un peu comme un jeu vidéo conçu pour exploser le score.
Mes neurones, à contribution dans les replis de l’encéphale,
Triomphent dans un rodéo dont ils battent tous les records

Illustration de Meluseena

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