
Lorsque je parle avec moi-même,	je me détache du présent
Et je discute du passé ou,	pourquoi pas, de l’avenir.
Mais il n’en naît aucun dilemme	puisque je reste omniprésent
Avec mes pensées ressassées	qui ne cessent de revenir.
Je m’en vais prendre l’air du large	auprès des oiseaux de passage
Que rien ne retient en arrière	et rien ne pousse plus en avant.
Ainsi je vide et je recharge	mes accus comme un décrassage
Et je reviens l’âme moins fière	mais le cœur éternel rêvant.
Illustration de René Follet d’après le personnage de Corto Maltèse créé par Hugo Pratt

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