En vers et en blues

Entre la beauté mise en vers et la misère chantée en blues,
La vie nous joue de l’oxymore avec d’étranges découvertes.
Elle nous met le cœur à l’envers et la mémoire devient jalouse
Des mains qui seules se remémorent l’étreinte de la femme offerte.

La femme bleue chauffe bien mieux comme la flamme du feu follet
Qui nous embrase toute une nuit d’un amour à dormir debout.
Et quand un matin insomnieux se lève, le cœur est affolé
De devoir patienter minuit, trop d’heures mises bout à bout.

Tableaux de Jeremy Mann.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *