
Comme elle désirait un chat, elle en eut trois séparément
Le premier offert par sa mère et le deuxième par sa voisine.
Le troisième, elle le dénicha, lui ouvrit avec agrément,
Malgré la circonstance amère, la fenêtre de sa cuisine.
Mais elle n’avait qu’un canapé dans son petit appartement
Si bien que tous se disputaient le droit d’y gagner leurs caresses.
Il fallait les voir galoper ! À chaque occasion prestement,
Ils s’y battaient, s’y culbutaient pour y conquérir leur maîtresse.
Tableau de Didier Lourenço.
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