À la mode de Vincent

À la mode de Vincent

Comment son œil impressionniste verrait-il ce monde en folie
Sous la couleur de l’épouvante, sous la douleur de l’oppression ?
Et dans le cadre sécessionniste qui combat la mélancolie,
Comment peindrait-il l’éprouvante violence de la répression ?

Les terrasses des cafés éteintes ne seraient que l’ombre d’elles-mêmes
Sous la nuit étoilée lugubre, confiné dans sa chambre en Arles.
Les champs de blé en demi-teinte, iris, tournesols, chrysanthèmes,
Ressortiraient bien insalubres de sa peinture qui nous parle.

Photo de Shusaku1977.

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