


L’herbe du bon vieux temps passé semble plus verte, riche et plus grasse
Et le temps présent, compassé, en garde toujours une trace.
Il faut savoir choisir sa voie, des rails solides et sans danger
Ou bien crier à pleine voix : « Je me tiens prêt à tout changer ! »
Aussitôt sorti du cocon, l’inconnu paraît une montagne
Et j’aperçois de mon balcon l’ampleur du pays de cocagne.
Avec un doigt d’esprit pionnier et deux mesures de courage,
Je cesse d’être prisonnier du temps et de son esclavage.
Puis, à l’automne de ma vie, je fais un bilan mitigé
Et je compare le devis à tout ce que j’ai érigé.
Qu’ai-je gagné à être libre et d’être une pierre qui roule ?
Peut-être un meilleur équilibre après être sorti du moule…
Picasso revu par Abby Park sur http:abbydee.comportfolio-itemspicasso-self-portrait .
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