

Puisque je suis ce que je mange tant que mon corps s’en trouve accru,
Mon caractère de cochon ne ramène plus jamais sa fraise.
J’ai l’estomac qui me démange d’avoir aimé le jambon cru
Et la queue en tire-bouchon quand le soir j’honore Thérèse.
Elle m’appelle « cochonnet » et je rougis comme un goret
Qui se retrouve avec sa truie à copuler en trémolo.
Ça me coupe le robinet et je me sens bien timoré
D’avoir voulu faire à autrui un tour de cochon à vau-l’eau.
Tableaux de Stasys Eidrigevičius sur http:dreamersrise.blogspot.com201104stasys-eidrigevicius.html .
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