

Tous les châteaux inachevés continuent encore de vivre ;
Leurs toits ne sont pas terminés car ils ne cessent de monter.
Ils s’endorment sur le chevet de leurs tours couvertes de givre
En attendant une destinée dépendante d’autres volontés.
Si d’aventure je devenais propriétaire d’un château,
Je m’assiérais sur une chaise face aux murs en démolition.
Et si son fantôme revenait portant sa tête sur un plateau
Je lui dirais : « Cher Louis XVI, on refait la révolution ! »
Tableaux de Olivier Lamboray sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201908Olivier-Lamboray.html .
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