Jamais muse ne s’use si j’en abuse

Jamais muse ne s’use si j’en abuse

La poésie, mon véhicule au moteur de l’inspiration,
M’invite aux voyages impossibles entre les lignes, entre les vers
Où l’imagination circule à l’encre de transpiration
Sur la page vierge impassible dépucelée à mots couverts.

Elle va de la bouche des hommes à celle des femmes en prose,
Elle s’invente des chimères chaussées de semelles du vent,
Elle recouvre les fantômes du romantisme à l’eau de rose
Par des étoiles éphémères qui s’évanouissent du levant.

Je la chasse en salles d’attente dans le silence de l’ennui
Et je tue la mélancolie des journées où rien ne se passe.
Grâce à ma muse combattante et à l’insomnie de mes nuits,
Mon cœur d’étoile vit la folie de l’infinité de l’espace.

Illustration de Karl James Mountford.

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