

Chaque jour de ta vie, tu montes d’un degré le grand escalier
Et chaque année vient le décompte lorsque tu atteins le palier.
D’abord tu restes, tu te reposes, insouciamment, tu as le temps
Mais peu à peu le temps t’impose son mouvement intermittent.
Dodo, métro, boulot, dodo, tous les étages se ressemblent ;
Tu ne comptes plus ton mal de dos et tu fais partie de l’ensemble.
Mais ta marche ralentit bientôt, tu sens même ton corps qui lévite
Tandis que le monde aussitôt tourne alors de plus en plus vite.
Tableaux de Rob Gonsalves.
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