Mes compères au quai

Mes compères au quai

Pour voyager élégamment, j’imagine mes perroquets ;
L’un qui me crie mon anxiété, l’autre qui me tire en avant.
Antagonistes également tant que je me tiens sur le quai
Pour vaincre la contrariété et naviguer contre le vent.

Sur le départ, mes inquiétudes se posent sur l’épaule gauche,
Mais j’ai toujours un messager sur la main droite, maladroite.
Mes craintes tombent en désuétude malgré, de leurs cris, les ébauches ;
Puis, le malaise passager disparaît dans la voie étroite.

Photo de Luis Monteiro.

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