

Ce patchwork humain des organes qui tissent l’étoffe d’une femme,
Mériterait que j’en dessine à même la peau son hommage.
J’en appelle à la fée Morgane pour qu’elle me fournisse la flamme
Du souvenir qui m’hallucine par son ramage et son plumage.
En écoutant parler son cœur, un soleil paraît sur son sein ;
En goûtant sa bouche sucrée, une lune sur son périnée ;
En observant ses yeux moqueurs, ses iris forment un essaim
Qui colore tout son corps nacré comme une bande dessinée.
Bodypaintings de Christopher Agostino.
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