
J’aime ces voyages en lanterne portés par des vents de lumière
Qui me véhiculent aux confins de tout ce qui est observable
Et quand le soleil met en berne ses derniers feux sur les chaumières
Dont les faisceaux s’épuisent enfin sous les ténèbres insondables.
Te souviens-tu, ma bien aimée, de la douce lune de miel
Où la lanterne nous berçait d’une clarté intermittente
Afin de laisser parsemer toutes les étoiles du ciel
Tandis que le soleil perçait dans une aurore persistante ?
Illustration de Moebius.
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