


Arlequin, le chef du trio, malin, rusé, intelligent,
Était surnommé « le renard » par ses deux autres compagnons.
Il planifiait avec brio des concerts de jazz exigeant
Un esprit vif et goguenard derrière sa paire de lorgnons.
Pierrot, le premier guitariste, ni beau, ni laid, mais très adroit
Exécutait des rythmes en blues de grande virtuosité.
Et lorsqu’il jouait en soliste, il attirait à son endroit
Une prétention un peu jalouse soutenue d’impétuosité.
Colombine, chanteuse de charme, véritable sirène pervertie,
Attirait beaucoup d’auditeurs par la puissance de son organe.
Autrefois Chartreuse de Parme, elle s’était reconvertie
Pour l’amour d’un compositeur solo d’un orchestre tzigane.
Tableaux de Pablo Picasso.
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