
Si chaque civilisation qui recouvre la Terre entière
N’était au juste qu’une mue, c’est-à-dire une métamorphose ?
Ainsi la mondialisation qui fait éclater les frontières
N’est qu’un prémisse que transmuent ses innombrables ecchymoses.
Tous les cyclones et tremblements rappellent sa peau qui craquelle,
Éruptions et raz-de-marée ne sont que pure formalité.
Et tous les grands chambardements actuels représentent les séquelles
De la mue qui a démarré en emportant l’humanité.
Peut-être un jour je vais renaître Chat-Mutant ou Souris-Savante
Pour recommencer une histoire qui se répète à l’infini.
Lorsque je vois de ma fenêtre ces catastrophes aggravantes,
Je réalise qu’il est notoire que tout sera bientôt fini.
Sculpture de Maria-Luise Bodirsky.
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