


D’abord une ombre se profile et soudain l’aurore paraît
Comme un enfant qui vient de naître et pousse son rayon sacré.
Tout doucement la chlorophylle sur les feuillages transparaît
Où la rosée peut se permettre d’égoutter ses perles nacrées.
Puis, une forme se dessine en robe de brume ouatée
Et toutes les fleurettes éclosent pour écouter le chant de l’aube.
Coquelicots et capucines s’ouvrent et se mettent à miroiter
La pleine lumière qui explose et unit tout ce qui l’englobe.
Enfin la déesse apparaît, fille du ciel et de la Terre
Et Mère Nature lui fait la cour par tous les sujets de sa flore.
Tandis que la nuit disparaît dans une fugue involontaire
Et le premier oiseau accourt, costumé comme un mirliflore.
Tableaux de Pablo Tobar Henry sur https:tardecroaste.wordpress.com20110808pablo-tobar-henry-guatemala .
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