

Après avoir foulé la terre, les jambes se couvrent d’écailles
Et la sirène baptisée de feu retourne chez sa mère.
Elle reste un moment solitaire dans les anémones en rocaille
Et les poissons fanatisés par ses beaux yeux bleu-outremer.
Souvent elle remonte en surface pour respirer le vent du large
Et chante l’ivresse du vent pour apprécier son sevrage.
Certains marins ont eu l’audace de la poursuivre sur leur barge
Mais hélas aucun survivant n’a pu s’échapper du naufrage.
Illustrations de Francisco-Albert-Albusac.
Laisser un commentaire