L’âme enrubannée

Lorsque la peur me saucissonne jusqu’à me déchirer le cœur,
Je sens mes pensées qui s’effritent et j’en perds ma respiration.
Mon corps, de toute sa peau, frissonne avec amertume et rancœur ;
Mon t-shirt fait la lèchefrite d’une abondante transpiration.

Puis, la partie déconnectée bascule dans un autre monde
Où tous les champs sont inversés et où le mal devient le bien.
Je n’ai plus qu’à reconnecter les deux parties, saine et immonde,
Afin que l’une vienne verser dans l’autre un peu de son soutien.

Photo de Laura Williams et Gravure de Maurits Cornelis Escher.

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